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Chapitre 15
Du côté d'Alexandra, le lendemain.
J'émerge péniblement d'un sommeil douloureux, j'ai l'impression que ma tête est dans un énorme brouillard et elle est douloureuse, comme ci elle allait exploser.
J'essaie d'ouvrir les yeux, la lumière est aveuglante et il y a une chaleur suffocante.
Il fait jour, je me redresse péniblement, mon regard scrute tout ce qui est autour de moi.Je mets quelques instants à réaliser la situation, puis c'est le choc, la peur m'envahit, où suis-je ? Et pourquoi suis-je enfermée.
Je me suis levée rapidement, des bruits étranges me parvenaient, cela ressemble à des grognements, mais en me dirigeant vers la porte je remarque des personnes assises plus loin et étrangement les grognements émanent d'eux.
Alexandra - Laissez-moi sortir d'ici ! "Criais-je"
Malgré mes cris répétés, ils n'avaient aucune réaction.
Mille et une questions tournèrent dans ma tête, vais-je sortir d'ici ? Vont-ils me faire du mal ? Et surtout vais-je rentrer chez moi un jour ?
J'ai fini par m'effondrer au sol et je me suis mise à pleurer.Je suis restée longtemps assise au sol, le temps défiler et personne n'était encore venu m'apporter à boire ou à manger.
Ma gorge était de plus en plus sèche, il ne fallait pas être très humain pour laisser quelqu'un sans eau par cette chaleur.Plus le temps défilé et plus la chaleur devenait intense, j'avais l'impression qu'à chaque respiration, j'étais brulée de l'intérieur.
Tout autour de moi, je pouvais les voir vaquer à leurs occupations, sans même ce soucié de mes supplications pour avoir de l'eau.Le soleil commençait doucement à décliner, quand j'entendis l'un d'eux s'avancer vers moi avec un sceau.
Je me suis levée péniblement, il me regardait sans aucune expression.
Il tendit des baies vers moi, puis m'indiqua le banc derrière moi.- #&§#@&#$ "Fit-il en montrant encore le banc avec son doigt"
Je ne connaissais pas la langue qu'il employait, mais j'avais l'impression qu'il voulait que j'aille m'asseoir, je me suis alors assise doucement.
Il a alors ouvert la porte, pour faire passer le sceau dans ma cellule et jeta les baies dans ma direction, puis referma rapidement la porte.Dès qu'il tourna les talons, je me précipitai à toute vitesse vers l'eau qu'il avait déposée.
À la nuit tombée, une aurore boréale illumina le ciel, le spectacle était magnifique, mais je n’arrivais pas à admirer sa beauté sans penser à ma famille et à la peur que je ressentais de ne jamais les revoir.
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Commentaires
Je me demande également pourquoi elle est prisonnière et qu sont ces gens qui parlent une langue bizarre... Flippant les ossements dans la cellule.